petites pensées du soir ....

Voila un petit Topic pour mettre vos propre texte, sur un ressentie, un instant que vous avez capté avec votre plume, un sentiments que vous voulez transmettre . J ai mit du soir...mais c est de n importe qu elle heure de la journée hein !


alors je me lance

*un printemps pluvieux

Comment ne pas se sentir aussi bien qu' a ce moment precis ? Il parait qu il ne faut pas penser au passé, ni au future et gouter le moment present. Le mordre, le tenir, ne pas le laisser s echapper...Je peux rester des heures sous la pluie, alors que le ciel est chargé d orage et de nuage aussi gris qu un soir de decembre . Il pourrait meme se mettre a greler, la souffrance de chaque grelons me ferait sentir encore plus en vie, le sourire de mon visage ne se decrocherait pour rien au monde. Il reste la, en suspension dans l air, comme un reve qui finirais trop bien ....d ailleur pourquoi il finirait ? Il y a rien a faire, qu es qu on va faire de toi ? hein ? Te detartrer les dents ? Hum ? Aucun frisson, aucun souffle, aucun geste ne se ressemblent et d ailleurs c est ce qui fait le caractere si precieux de la vie. Il se peut que la vie ne soit pas toujours confortable, qu il n existe aucun bonheur heureux, ce que je sais c est que les moment bref qui se presente faut pas les laisser passer....De toute façon qu es ce qu on a, a perdre ? On finira tous pareil, au meme endroit . Il se peut que le happy end ne corresponde pas a l idée de ce que tu te faisais du film, il se peut en plus que tu t endormes pendant que celui ci tourne.Que cette fille ne t accordera jamais une quelconque importance, que ce mec ne posera jamais les yeux sur toi, que tu ne saches vraiment jamais qui tu as été et quel a été ton role dans l histoire . Que La Mort t'emplisse d un chagrin épouvantable, que la seule idée de perdre un etre cher te remplit de desespoir .La pluie balaye tout, toutes pensées, tout il n y a plus rien. Une espece de flamme brule ne toi et ne s arrete pas, dans ces moments la tu te sens incroyablement fort, comme si tout pouvais se realiser...meme pas. Qu il te semble completement ridicule d avoir penser une seule seconde que c était impossible . CE sentiment de bien etre t envahit, te contamine pour ne jamais te quitter reelement . Il revient comme un boomerang . Comme un air d accordeon que tu connais trop bien . Il continue inlassablement de pleuvoir, et la terre pourrait s arreter de tourner. Rien ne te detacherais de se sentiment d allegresse. Comme si le soleil avait chassé tout nuage, dans un champs de blé .....Tout peux s arreter......TOI tu voles .....*

cachaça a écrit:

Aucun frisson, aucun souffle, aucun geste ne se ressemblent et d ailleurs c est ce qui fait le caractere si precieux de la vie. Il se peut que la vie ne soit pas toujours confortable, qu il n existe aucun bonheur heureux, ce que je sais c est que les moment bref qui se presente faut pas les laisser passer....De toute façon qu es ce qu on a, a perdre ? On finira tous pareil, au meme endroit . Il se peut que le happy end ne corresponde pas a l idée de ce que tu te faisais du film, il se peut en plus que tu t endormes pendant que celui ci tourne......Tout peux s arreter......TOI tu voles .....[/i]*

Bouh Cachaça... tu m'épates; comment tu sais bien écrire quand tu le veux!!! c'est trop fort ce que tu as mis!!! Allez Je n'aurais pas su l'écrire mais je le ressens fortement

T'as bien fait de te lancer, j'ai trouvé ça vraiment bien, ce que tu décris là sont pour moi des "points d'éternité". Tellement rare mais tellement bon...

Non loin du phare .....



*La nuit sombre avance lentement, pourtant le crepuscule a quelque chose de reconfortant
le ciel, ses couleurs et ses nuances, son immensité me fait oublier un peu la peine qui afflue
dans mon coeur . Une tristesse qui s étrangle dans ma gorge quand j avale, une tristesse qui
affecte tout les traits de mon visage comme pour en chasser a jamais le sourire qui fut il y a si
longtemps un sourire porteur de bonheur et de joie de vivre . Je le savais, je l ai toujours su . Dés le jour ou je suis né . Dés le jour ou je suis entré dans cet appartement ensanglanté et que je vit ce que cette saloperie avait fait . Dés le jour ou je suis entrer dans la chambre blanche de cet hopital. Dés le jour ou ma marraine m 'as rencontré aprés 18 ans d absence . OUi de toute façon je le savais, ce que je ne savais pas c est toute cette energie que ça m as couté, tout ses moments de bonheurs qui sont réaparu alors que tout semblait perdu a jamais , tout ces moments de complicité passer avec lui.. .Meme si au fond je savais que rien ne serait jamais plus possible, que toute perspective d avenir semblait faner, mourir comme un espoir qui ne sera jamais tenu dans ma tete. De ces voyages que je n aurais jamais fait qu il avait promis, de tout ces endroit avec qui j aurais aimé revenir . D autre nouveau que j aurais voulu visiter . regarder un coucher de soleil. M asseoir en face de lui et le regarder vieillir doucement . Lui presenter un jour celle qui est chere a mon coeur .Qu il regarde naitre cet enfants . Marcher avec lui en montagne, et sentir nos pieds se faire lecher pas des vagues sur le bord de l océan .Tant de chose, d espoir, et de vie que j aurais aimé partager avec lui . Pas de ces endroit sombres, ces hopitaux sans nom qui reviennent comme des cauchemars, ces chambres asptysé qui sentent trop les médicaments .Non mais je sais qu il m as apporté d autre chose, des petits instants que je ne regretterais jamais, des moments de rire, de detente, de grande complicité qui m ont et qu' il lui on apporté réconfort et bonheur dans ses heure si sombre . Des heures de douleur et de decouragement .Des moments ou ces amis on bien voulu porter avec moi ce fardeau et ne pas m avoir laisser seule au fond du trou.Ces instant avec lui sont gravé dans ma tete au fer blanc . Ces moments a lui tenir la main, lui raconter la vie .Ces moments de silence qui voulait tout autant dire que de longue tirades . Jusqu 'au bout et je le souhaite, jusqu au bord du ponton de capbreton je serais la, a le surveiller des yeux, jusque dans les eau du Gange, jusqu ' a qu il parte en paix, l esprit serein et le sourire au levre . Jusque dans le néant du ciel et de ses milions d étoiles . Aucun homme ne devrait subirça ,aucun homme ne devrait voir son corp s affaiblir jusqu 'a devenir plus rien. Personne ne devrait voir les gens qu il aime entrer dans un tunnel ou on ne peux les suivre . Et pourtant .... Un jour je serais fiere de raconter qui il était et qu il s est battu jusqu'a son dernier souffle . Je serais fiere de dire que Lui c était mon Pere .*

Ma tete est sur le point d exploser, on dirait une radio mal reglé, trop d information, l excés et le rejet de tout ça . Des phrases que je lit et relit qui m apporte le reconfort, la musique qui m évacue toutes ses ondes et l écriture qui deverse le flot insessant de ma sombre pensée . Le relachement apporte le reconfort . La nuit m engloutit a nouveau, jusqu ' a ce que le soleil revienne me baigner de lumiere douce .











"Parce qu ici se separera nos chemins
pour ce recroiser a nouveaux bientot ..."

Je voudrais répondre à tous tes mots couchés sur un forum Cachaça, mais je ne suis pas sûre de trouver les miens
C'est bien d'oser en parler avec de si beaux mots, tu me scotches un peu... beaucoup depuis ce midi où j'ai découvert ce post !

Tes phrases, tes mots représentent trop la vie avec le pire et le meilleur... il fallait oser écrire tout ça... alors ne retiens qu'une chose car mes mots n'auront jamais la force que je voudrais leur donner.... je suis là, je sais trop ce que tu traverses... je te comprends et je sais aussi que les mots des uns et des autres, si futiles qu'ils soient où je ne sais quoi.... seront toujours pour la personne concernée une aide psychologique indispensable, qui nous permet de relever un peu la tête!!! Pas besoin de t'en dire plus !

Merci à toi de t'être confiée... Gros bisous ma petite Cachaça... je pense bien à toi et un petit souvenir commun pour nous réunir un peu plus :

Laissons place plutôt au silence comme tu dis, où raisonnent tes si belles, si vraies et profondes paroles cachaça. Tu es si forte. Merci de nous faire partager les blessures de ton coeur, et vient là tient parceque ça ça vaut tous les mots.

Merci les filles ...
Ca va un peu mieux, je pense que le fait d écrire, de parler, d écouter de la musique sont de bon remede pour passer certain cap, pas toujours evident . J ai écrit ces mots tel quel, tel qui me venait dans mon esprit. C est comme si j en avait besoin ...

Merci de votre soutient a toutes, vos mots me touchent a moi aussi ! merci!

Merci Kdo , Towanda , Loula et Tagada

a toutes !

ONE

*Mes pensées vagabondent, je suis crevé, et mon cerveau tourne au ralenti, le tapotement incessant de l eau contre ma peau a au moins le merite de me relaxer .Tout est si blanc, et tout deviens noir, les gouttes continuent de s échouer sur chaque parcelle de mon corp, tout reste noir et la pensée s envolent .Le tap-tap incessant me plonge dans un couloir sombre, le bruit des pas des infirmieres s intensifient, tap-tap-tap, un hopital sans nom, des couloirs asptysés , quelques fleurs en plastique ornent de petites tables, ou des chaises bien alignés se trouvent toujours vide . C est la nausée, les odeurs de médicament mélé a ceux de la bouffe pour patient, de la soupe de vermicelle et de patate, attaque mon nez sans aucun detour, les odeurs montent a mon cerveau et le fait chanceller un peu plus . Il faut rester je le sais, qu il y est du sang, qu il faille se laver les mains, qu on n y voye des patients au visage defiguré il faut rester . Le couloir ne finit jamais et le tap-tap assourdissant s intensifie de plus en plus . Ce sont des pieds, serré, nerveux, qui ne tiennent plus en place, ceux au chaussure brillant tapote avec intensité sur le sol blanc . C est nerveux, et le visage de l homme sans nom ,continue de tapoter, un tique certainement. Rien de plus enervant, mais quand es ce qu il s arretera ? Il porte une chemise et un pantalon de snobinard, un peu trop coincé, il sent le parfum bon marché. Il pue. Mais on passe outre, il parle d argent et de cercueil, sa bouche s articule mais aucun son ne sort, il parle, il parle mais personne ne l écoute. Un bourdonement me prend a l orreille gauche, il s était cassé une cheville j ai cru qu il était mort, je pleure, je me debat, des mains m arrache de cette salle blanche sans aucune valeur, ou seul au milieu repose un cercueil, de la musique classique, celle qui n adoucit pas la souffrance mais qui a tendance a l augmenté, tourne en boucle . Et j hurle, qu on me laisse, qu on le laisse, qu on n y touche pas, qu il es la au bout du telephone et qu il va me dire que tout va bien, qu il ne faut pas que je m inquiete, que j ai toujours tendance a tout exageré. Qu il me demandera quel mine il a, avec ce petit sourire en coin. Non. J ai 7 ans je suis malade et il me fait mangez du miel, la douceur de l image s efface, je crit le bourdonnement me prend a la tete, je revois tout ces visage si triste, et j hurle que cela cesse. Lui dans une toute petite piece reduit a ce corp si petit et si fragile, rongé par la douleur et la maladie.Mon corp, orbuste et jeune est secoué de sanglots qui ne finissent jamais. Je lui donnerais bien mes muscle pour qu il remarche, pour qu on puisse encore se promener ensemble, je lui donnerais bien mon corp pour qu il soit la a mes coté . Des images reviennent en boucle comme un disque cassé. Elles s effacent. Me prennent de nausées. Du sang coule et la musique ce fait de plus en plus fort, le lait a tourné il faut marcher dans la lourde chaleur. Le crepuscule s empare de nous et on regarde le coucher du soleil, le dernier, celui qui met tous les espoir au tapis. Il eteint la lumiere et ne sera plus la pour me rassurer. La peur et le doute s empare de moi, le tap-tap revient lentement et je crie, mon coeur explose. Elle s approche, me prend la main, m accompagne jusqu ' a l exterieur, et une bouffé d air frais me ramene a l instant present. J ai glissé. Je me suis écrasé contre la douche . Le tap-tap de l eau continu de m asperger, les cheveux s étalant sur mon visage.L instant present revient comme un mauvais reve . Il faut que je cours ... *

tes textes me touchent beaucoup, et j'espère qu'aujourd'hui tu vas mieux.
j'admire ton courage, je sais qu'il en faut pour pouvoir mettre sur papiers des maux qu'on essaient de refuser, du moins de prime abord; il en faut encore plus pour partager comme tu l'as fait.

Cachaça je ne peux m'empêcher de remonter ton post, pour sa beauté.

Plus rien ne sera comme avant. La lune et ses reflets avaient une autre couleur au petit matin, j'étais là comme un zombie à vous prévenir. Dans ce brouillard je faisais au mieux, mais j'étais mal. Mal de savoir que tout était fini, que tout ça avait demandé un certain engagement... les démarches diverses devaient s'engager malgré la douleur. Il faut que j'assure, que je m'accroches... je l'ai fait dans un état semi comateux, mais par respect, pour tout ce qu'on m'a appris et apporté. La roue tourne on n'y peut rien. Et je continue au mieux de courir... c'est notre chemin.