Pensez-vous que votre homosexualité est définitive?

Voilà une question qu'elle est bonne !!

Au premier abord, je serai tentée de dire qu'il n'y a aucune chance de re-virement de bord, mais je sais par expérience que rien n'est figé, définitif ou acquis dans la vie, que la vie est changement... Partant de ce principe, je ne m'avance pas dans des certitudes...
Puis, avoir des certitudes sur l'avenir me dérange un peu.

Et toi, filé de cascade, quelle conclusion as tu tiré de ta reflexion au milieu du triage de cailloux?

Et bien pour ma part, d'abord je suis sortie avec des hommes, mais je n'ai jamais aimé les caresser, je ne me suis jamais sentie vraiment bien en leur compagnie etc..., bon certes,... je n'ai jamais été amoureuse d'un, mais de façon sous-jacente, inconsciente, l'idée que j'étais peut etre homo faisait son petit bonhomme de chemin. Puis j'ai vécu ma première expérience à 30 ans, et même si je n'étais pas amoureuse là non plus, ça été comme une douce révélation. J'aime la femme "toute entière", je ne me vois vivre qu'avec une femme pour le restant de mes jours, pour moi c'est une évidence, même si j'ai mis du temps à percuter ...mais bon suis toujours un peu longue à la détente pour tout donc c'est nor-mal ...filé de cascade...nous faire réfléchir un 1er mai et donc travailler t'as pas honte

Je suis homo depuis que cela m'échappe!
J'ai vécu avec des hommes, je ne me sentais pas bien. J'ai touvé l'amour des femmes et j'ai tout compris, même si à un moment j'ai voulu faire machine arrière.
Rien n'est figé effectivement, mais un jour on sait le pourquoi et c'est irréversible.

La question posée découlait du contexte que j'ai vécu la veille:je passais rendre visite à ma soeur ainée,me voyant célibataire,même pas eu le temps de lui demander si elle allait bien,qu'elle me proposait un homme,un ami de 30 ans,doux pratiquant le golf,...,qui descendra cet été pour le mariage de sa fille,...je restais sans voix un court instant,un silence m'envahissait... D'où la question "si l'orientation sexuelle est réversible ou pas."me concernant,n'ayant connu aucun homme(physiquement parlant)à ce jour je n'ai pas de réponse.Ce que je sais je ne souhaite pas me contrarier...et que mon désir sur certain domaine me rend téméraire,parfois au péril de la vie...mais au bout y'a la récompense au de là de l'espérance.

ps:ptite confidence les filles,je serai en jupe moulant le jour du mariage (juste ce jour là ) pour faire plaisir à la mariée !!!

J'suis plus forte que Sarko ,même le 1 er mai vous bossiez et gratis et avec quelles efficacité ,persuasion et spontanéité merci

filé de cascade a écrit:

J'suis plus forte que Sarko ...

Vade retro
Nan, je rigole ... (enfin pas vraiment).

Pour en revenir au sujet de ce fil. Je pense qu'il y a "des homosexualités" plutôt "qu'une homosexualité" (idem pour les hétéros et pour tout le monde d'ailleurs). Et comme souvent, quand il s'agit d'individus, il y a des parcours de vie et des sensibilités qui font des êtres profondément différents.
Pour ma part, sans prendre trop de risque, vu la stabilité des mes engouements et le peu d'intérêt que m'a inspiré (sur un plan émotionnel) la gent masculine jusqu'à ce jour, il me parait assez peu probable de subir un renversement spectaculaire sur ce sujet.

Pour ce qui est de la pression sociale, là encore c'est une question de personnalité, d'environnement culturel et de manière de gérer la chose. Le fait d'être parfois un peu brutal quand les gens essaient de t'imposer leur modèle (quel qu'il soit) est assez efficace mais là encore c'est une question de personnalité (cela ne va évidemment pas toujours de pair avec une politesse absolue) . Les gens sentent parfois sans qu'il soit nécessaire de le dire qu'il ferait bien d'éviter de te faire la morale ou d'aborder certains sujets (et ils ont raison ...).

Pour ma part l homosexualité n est pas reversible, ou irreversible... Je crois que cela ne se choisit pas . Et que cela depent des gens, certaines personne aiment les femmes, d autre les hommes, et parfois les deux . Cela depent des rencontres, du desir qu on éprouve et quelque chose au fond de nous meme qui fait que cela fonctionne ou pas .
C est un peu simpliste commet raisonnement, mais je trouve mal adapté le terme de reversible... Comme si l homosexualité était une sorte de maladie, que dés qu on y aurait gouté ce serait impossible de faire machine arriere . La pomme d adam tout ça cela m échappe .

En tout cas es ce que l hétérosexualité est definive ??

trop nulle ma question , je supprime le post désolez

Homosexualité définitive ou pas ?

Je suis lesbienne depuis toujours. Pourtant je me souviens dans mon enfance d'avoir eu le petit béguin pour quelques garçons, mais celà n'a jamais dépassé le bisous et l'école primaire.

Aprés, je me suis vite rendu compte que j'étais attiré par les filles. J'ai même trainé mes parents pour m'emmener voir Gazon Maudit au cinoche.

Je n'ai jamais connu l'amour d'un homme. Même pas celui de mon pére. Suis-je lesbienne à cause de celà ? Ca serait trop simple et trop rapide d'en conclure aussi facilement.

Serais je un jour hétéro ? Je ne sais pas. La vie réserve de nombreuses surprises. J'ai du mal à m'imaginer avec un homme, ou alors il se pourrait que je tombe amoureuse d'un homme, un seul dans ma vie, parce que rien n'est figé, et que celà aura été dans un moment particulier de ma vie, toutes rencontres sont constitués au bon moment et avec les bonnes personnes.

Mais ce n'est pas parce que je suis lesbienne depuis "toujours" que celà est plus facile. Les questions je m'en suis posé et je m'en poserai encore.

Margot, même si ton parcours est difficile en ce moment, tu trouveras la paix au bout de ton chemin, quelque soit ce chemin.

Bises à toutes

Salut à toutes, je voudrais pas passer pour la cosette de service mais, là c'est mon tour,

dernièrement j'avais écrit un post que j'ai aussitôt supprimé, par gène de poser cette question, " suis je réellement lesbienne"

quand j'ai commencé à me poser cette question, il y a un an environ, j'ai d'abord paniqué, perdu le sommeil, et quelques klilos, ( 12 au total, et oui, il n'y a pas que les régimes), cette prise de conscience vient que je suis tombée amoureuse d'une fille, vous l'avez toutes compris, je vis en couple HETERO, et cette fille, pour moi c'était LA FILLE, j'en suis devenue dingue, comme jamais. Elle m'a avoué ses sentiments pour moi, petite précision, elle est homo, et vie en couple, et la, c'est la catastrophe pour moi, j'ai réalisé mon désir profond j'étais bien en sa compagnie, sa voix , ses mots, son regard , , tout ce qu'elle etait et représentait. J'aurais aimé etre tout pour elle, sa femme, sa copine, sa confidente, sa maitresse, tout, son objet j'en était dingue aimer comme ça , ça ne m'est jamais arrivée. Je n'ai jamais aimé un homme comme ça , d'ailleurs au risque de vous choquer je n'ai jamais aimé un homme, "je fais avec " aie aie pas beau ce que je dis,
toutes les deux il n'y aura jamais rien, c'est son choix, sa situation et la mienne, le contexte, bref, je respecte sa décision, et la comprends, ( )
mais voilà , aprés cet ouragan, mon corps fut déstabilisé, je ne vous fait pas de dessin, vous imaginez la situation (cachaça ne rigole pas stp) , en fait je pensais que cela allée me passer, mais non, il en ai rein, je ne pense cas ça, etre auprés d'une femme, c'est pour cela que j'ai décidé de m'inscrire sur ce forum, pour avoir des réponses, lire des témoignages, avoir de l'aide. Qui peut mieux vous aider que quelqu'un qui a eu les mêmes problématiques, les mêmes questions. si je suprime le post je ne vous donne pas la possibilité de m'aider, et je sais que vous toutes vous le faites avec tant de tact et de délicatesse, aucun jugement ne sera portée sur moi,
je regrette d'avoir supprimé le premier post, par honte , gene, peur de votre jugement, de votre regard, mais loula, m'a fait prendre en compte l'intérêt de ce forum, que toutes d'entre vous avez eu des moments difficile comme moi, et que le forum est là pour ça.

ma question, comment peut on avoir des envies, des besoins, des désirs d'une femme sans jamais avoir eu des rapports sexuel avec elle, comment sait on si on est lesbienne,?
J'ai peur de me tromper, pourquoi ça ne me passe pas, pourquoi je cherche forcement à rentrer dans ce milieu, me mettre en situation dangereuse, pourquoi j'ai attendu cet age pour me rendre compte que j'ai fait fausse route, car j'ai l'impression de vivre en parallèle.
alors en résumez :
- je suis tombée amoureuse d'une fille
- je me sens plutôt bien en milieu gay, je n'y suis allée qu'une fois mais je me sentais comme à la maison,
- une petite vois interne me dit de poursuivre ma recherche sur moi même
- les hommes ne m'attirent pas plus que ça, dernièrement plus du tout
- j'idéalise une vie avec une femme, et pas avec un homme
- je cherche le regard des femmes, et me pensées vont dans leur sens................
je sais vous ne pouvez pas répondre à cette question, mais votre vécu, vos expériences, vont m'aider à trouver ma voix, mon chemin, la plénitude en moi, car j'en ai besoin, je compte sur vous.
J'espére avoir le cran de pouvoir croiser prochainement ; merci encore

Ouf ! Margo !
Que de similitudes dans nos chemins...

J'ai l'impression de me revoir il y a quelques années !! C''était assez .........perturbant!!
Je me suis retrouvé comme toi, avec des enfants, mariée...à tomber raide dingue d'une fille, à me poser des questions, ne plus rien bouffer, ne plus dormir, avoir la tête de l'autre jour et nuit, obstinément, tout le temps ....y a de quoi devenir folle ! A cet époque, je suis allée voir un psy, et c'est vrai que ca m'a pas mal aider dans mon chemin. Essaie ! Il a fallu que je me rende a l'évidence, je ne pouvais pas rester comme ca, c'était pour moi, la dépression assurée. Mon premier pas a été de m'inscrire sur un forum, puis de franchir la porte de la Luna. Wouhaaaa !!! Des filles comme moi !!


C'est normal d'être plein de doutes et de questionnements ! Quand on a une famille, on ne peut pas se permettre de révolutionner tout sur un coup de tête ! Il faut etre sur, et l'enjeu est tellement important qu'on est forcément envahit de doutes...Moi, a lire ton post, je trouve qu'y a pas photo !!

Maintenant, pourquoi rester avec une homme que tu n'aimes pas réellement?

Pour les enfants?
Ils auront 20 ans demain, ils quitteront le coccon familiale et on se retrouve alors avec le sentiment d'avoir raté sa vie, d'etre passé a coté de quelque chose.
Puis les enfants s'adaptent aux situations bien plus vite que les adultes

Pour la famille?
Les amis?Ben ma foi, ils s'ils sont un minimum ouverts d'esprit, et s'ils nous vraiment, ils accepteront ton homosexualité...Pour les amis, ce genre de situation a l'avantage de faire le tri entre ceux qui nous aiment vraiment et les autres..
Pour la famille... contrairement a ce qu'il me semble avoir lu sur un de tes posts, on ne perds pas sa famille. Elle se modifie! J'ai toujours ma famille, mes enfants...

Apres, pourquoi avoir attendu cet age? En veillissant, on a un peu plus de maturité, on sait ce qu'on aime, ce qu'on veut (et surtout ce qu'on ne veux plus!). Puis parfois, on a tellement le nez dans le guidon entre le boulot, les enfants, la maison a gérer qu'on s'y oublie..

Maintenant, fréquente le forum, viens un peu faire les soirées. Ca te permettra de décompresser !!
Je te souhaite COURAGE, parce qu'il en faut une bonne dose !!!

Bonsoir Margo,

Je viens de lire ton message et je dois dire que je suis aussi passée par toutes ces questions.
Régulièrement, j'étais attirée par les filles mais dans ces moments-là, je me disais que j'idéalisais quelque chose que je ne connaissais pas, que mes sentiments étaient erronés. J'ai donc continué à avoir une vie hétéro (comme on me l'avait appris) et mis mes sentiments au placard.
A partir de là, j'ai énormément bougé, changé plusieurs fois de boulots parce que je ne me sentais pas bien là où j'étais. Par ces perpétuels mouvements, j'essayais de fuir quelque chose : je me fuyais moi. J'avais peur de qui j'étais.
Et puis, à 28 ans, j'ai pris conscience que je passais à côté de ma vie, que même si je n'avais pas eu de relation homo, je savais au plus profond de moi-même que c'est ce que je voulais.(le coeur a ses raisons que la raison ignore)
Une fois que je l'avais accepté, j'étais en mesure d'en parler avec ma famille.
Et là, ça n'a pas encore été simple. Le doute s'est à nouveau installé, il fallait dire les choses à haute voix !, ne pas se planter, pas de possibilité de revenir en arrière ! Et encaisser le regard, les jugements.
J'ai donc pris encore un peu de temps avant de l'annoncer à ma soeur et à mon frère d'abord, et j'ai attendu encore un mois pour le dire à mes parents.
Je ne regrette rien et je me sens beaucoup mieux depuis. Je vis enfin. Mon entourage, mes amis me soutiennent et les regards des autres, je m'en balance, la vie est courte, j'ai assez perdu de temps.
Avec du recul, je me dis que j'ai toujours su que j'étais homo, qu'il fallait juste que j'écoute ma petite voix.
Cependant, il m'arrive encore aujourd'hui de me poser des questions existentielles à cause du fait que toutes les données que j'ai en main proviennent d'une éducation hétéro.
Mais grâce au forum comme celui-ci et parce que d'autres sont passées par là, je trouve des réponses et j'avance.

Margo, solidarité des comptables oblige, je vais pour la première fois écrire un bout de ma vie
et soit dit en passant, ce sera également le post le plus long que je n’aurais jamais écrit.

Voici mon chemin ...

Une vie d’hétéro, classique, sans fausse note ou presque jusqu’à mes 25 ans à peu près ;
Jusqu'au jour où (comme quoi ça ne se contrôle pas), sans avoir parlé avec elle, je me
surprends à avoir des pensées perpétuelles (même physique) pour elle. Elle ... avec qui
je ne partage rien d'autre que quelques heures d'entrainement et avec qui on parle de
technique sportive.

Etant toujours en couple à ce moment là depuis 5 bonnes années et le fait que je sentais
bien que je ne pouvais plus gérer cette situation, j'ai pris le taureau par les cornes. Tout
d’abord, j’ai tout fait pour que mon couple se casse la gueule pour mieux accepter la
rupture. Puis comme je savais qu’elle était lesbienne (la première que j’ai connue), qu’elle
venait de rompre avec sa compagne avec qui elle venait de passer quelques années, je
me suis dis : tu vas te prendre un râteau mais ça va te faire du bien de l’exprimer ! Bien
évidement, j’ai fait ça dans la finesse, rapidos avant le cours … et je me suis pris ce
fameux râteau.

Cette étape nous a permis de nous rapprocher et pour moi, d’apprendre à m’écouter, à
analyser tout cela. Le partage de cette expérience avec des filles qui ont vécues ce
parcours du combattant a été une clé primordiale dans mon parcours.

A ce moment là, je ne connaissais pas de forum ni même de lieux réservés aux femmes
qui aiment les femmes et encore moins les sites de rencontres ou encore les films.
Et pourtant tous ces éléments là ont aussi beaucoup contribués à ma (re)construction.

Les phases :

Pourquoi, quand, qui, comment … ?

Lors de nos discussions, nous recherchions des indices prouvant, presque de manière
cartésienne, que nous pouvions trouver une explication.
On se repasse le schéma familial de notre enfance … la réponse n’est pas là … alors
on poursuit.

Et puis on repense au passé. Petit à petit la mémoire se reconstitue et rappelle quelques
faits longtemps oubliés :

A l’âge de 6 ans environ, fêtant l’anniversaire d’une voisine plus âgée que moi, celle-ci
me retire des bras d’un de ses copains tandis que nous dansions un slow et m’embarque
sous la tente en tissu de l’autre côté de sa maison pendant un bon moment et me fais
des bisous sur la bouche. Je me souviens juste être restée « con » mais pas choquée et
être reparti rejoindre le garçon.

En regardant un film en famille, mon frère demande à ma mère ce qu’est une lesbienne …
allez savoir pourquoi du haut de mes 7 ans environ, j’ai tout de suite compris de quoi il
s’agissait.

Plus tard, au collège, à la recherche du contact et du temps passé, pourvu qu’il soit le
plus long possible, avec une fille avec qui on passait des heures à discuter en rentrant
le soir.

Les moments au lycée où mon regard se posait régulièrement sur le visage d'une
camarade de classe tandis qu'on me mettait en garde sur une amie prétendument
lesbienne qui aurait tendance à me draguer.

Puis rebelote lorsque j'étais étudiante avec une autre fille alors même que nous étions
respectivement en couple depuis quelques années.

Dans l'attente d’un signe de l'autre qui s'est fait trop longtemps attendre, j'ai plus ou
moins inconsciemment refusé de m'investir plus dans cette voie … jusqu’à mes 25 ans.

L’ultime test

Ok, les filles qui aiment les filles, ça existe mais quand même … suis-je certaine de
vouloir m’embarquer dans cette nouvelle vie avec tout ce que cela comporte ? (et
encore je n’avais pas encore cerné toutes les subtilités des conséquences d’un tel choix).

Dans cette étape, j’ai souhaité me remettre avec un mec histoire de conforter mes
choix … ou pas.
Je me suis donc embarquée dans deux histoires assez brèves en fait qui ont eu pour
conclusion : bon, écoute, je ne peux pas rester avec toi et te faire espérer pour rien,
la rupture avec mon ex est encore trop récente … bla bla bla.

Et oui, je n’étais pas encore prête à avouer à voix haute le véritable fondement de
ce manège.

Un nouveau monde

« A ce moment là, je ne connaissais pas de forum ni même de lieux réservés aux femmes
qui aiment les femmes et encore moins les sites de rencontres ou encore les films.
Et pourtant tous ces éléments là ont aussi beaucoup contribués à ma (re)construction. »

Internet n’a jamais autant chauffé qu’à partir de ce moment là de ma vie : ouahhh ça
existe depuis longtemps ?

L’inscription à des sites de rencontre puis MSN pour ne pas le citer, les rencontres, les
premières relations amoureuses plus ou moins laborieuses.
Cette étape était surtout un moment où je me suis un peu perdu à un moment donné …
il faut écouter son ressenti.

La découverte des films lesbiens qui montrent ce que j’ai secrètement imaginé sur les
relations entre femmes … c’est comme un sevrage. Et encore, à ce moment là, c’était
presque thérapeutique.

Les sorties … que dire … elles hibernent dans ces lieux ou quoi ? En dehors on n’en croise
jamais ! J’ai eu un peu de mal au départ je dois bien l’avouer. Quand on ne fréquente que
les lieux hétéros ce n’est pas forcément évident car nos repères sont absents : l’ambiance
est différente, les comportements, les regards forment un ensemble de nouveaux codes
à apprendre.

Les forums, une source d’informations inépuisable qui permet l’interactivité mais surtout
l’évolution des relations humaines selon ses envies et son rythme. Je dirais que les forums,
s’ils sont bien choisis, constituent une base solide permettant de partir sur de bonnes bases.

Une nouvelle vie

Après avoir pris tout ce temps à découvrir de manière superficiel, je l’avoue, le monde lesbien
et avoir profité du côté « tout beau, tout neuf », j’ai cherché à me poser.

Cette étape est cruciale pour chaque étape de la vie. Elle permet de faire le point, de se resituer
par rapport à ses acquis et ses envies.

A ce moment là, il n’y a plus la recherche à tout prix de l’autre. Et comme bien souvent c’est à
cet instant que tout se passe.
Cette union a créé en moi en véritable équilibre qui m’a donné entre-autres l’envie d’assumer
pleinement ma relation en osant en parler autour de moi (famille, collègue de travail de confiance,
amis de longue date).


THE END

youpiiiiii Happy End !!!

Je suis toute ......., toutes vous êtes géniales,
je viens de lire vos témoignages, votre soutien, je vais vous répondre dans un moment, la je veux vous relire et .....
a+
merci , merci encore

j'ai lu et relu, je me rends compte que je ne suis pas folle, que je ne suis pas une extra terrestre, qu'en fait tout le monde à un moment donné c'est posé les mêmes questions. j'ai lu vos témoignages, c'est vrai j'étais un peu émue de vous lire , de voir , de sentir votre soutien, et je me vois rassurée.
Pour moi , comme pour beaucoup, c'est un moment difficile de ma vie, qui n'est pas évidant, et toutes vous l'avez compris, mais vos paroles me portent tant d'espoir. J'ai l'esprit plus léger, comme si j'avais fait un lavage de cerveau , et aprés vos lectures, tout me semble facile, réalisable, indiscutable.
j'ai l'impression, de faire le même chemin que beaucoup d'entre vous, à un age différent, avec une situation différente, mais le parcours semble t-il est le même. Je me pose des questions, je m'inscrit sur un forum, je sors en milieu féminins, je cherche à comprendre etc etc...
C'est sûr j'ai peur de prendre cette décision, qui va bouleverser tout mon petit monde, mais comme la dit loula, je me meurs, je sais qu'il me faudra prendre une bonne dose de courage, mais je sais cas terme, je la prendrait;
j'ai posé cette question, en sachant un peu la réponse comme si j'attendais , une certitude, une bénédiction, un coup de pouce, je n'en sais rien, un truc qui fait que ......Accepter , peu etre petit à petit

le plus dur pour moi, ça ne sera pas le regard des autres, je pense , attention, je ne sais pas encore , mais je pense que je me contre fous du regard des gens dans la rue, si un jour je viens à rencontrer MA MIENNE , j'aimerai me promener dans la rue main dans la main, et s'embrasser au guise , comme l'a dit cachaça dans un post, les choses ne changerons pas , si on ne fait rien pour ça,
non, ce qui me fais le plus peur c'est le regard de mes enfants, petite précision, j'ai 3 enfants, 23 ans , 18 ans, et 4ans, et oui, et oui
C'est pour les deux grands, contrairement à se qu'on peut croire, que moi j'ai peur, pas pour le petit.
les grand, je les ai, élevés en leur disant , " vie ta vie, pleinement, avec qui tu veux , fille garcon, peut importe la race , noir ou blanc , le principal pour moi c'est que tu sois heureux" et sais moi qui dit ça !!!!!!!!! (une balle qu'on m'abatte )

je vous remercie encore et encore à toutes , il y a n'a qui m'ont envoyé un mp, d'autre on répondu sur le forum, je vous remercie à toutes, je vous embrasse, en espérant avoir le courage maintenant de vous rencontrer, et de croiser votre regard.
je ne ferais plus la cosette de service, promis, si non je n'aurai plus le courage de venir à la soirée du 15 janvier prochain,

merci du soutien et j'espere avoir une "happy end " comme connect et vous toutes

Je pense pas que ça traumatise un enfants.
C est finalement comme avoir un "nouveau" beau pere ou belle mere...Enfin je pense que le sexe de la personne avec qui tu es n as pas d importance si cela se passe bien avec tes enfants.
Je parle en connaissance de cause: vers mes 15 ans j ai apprit que ma mere sortait avec une femme, cela n as pas changé mes rapport avec elle, j ai été un peu déboussolé certe, mais je crois qu il faut aussi un peu de temps, pour comprendre, analyser, digerer...Et meme en pleine crise d adolescence j y ai survécu !!!!
Aprés je pense que tes enfants accepterons la femme avec qui tu es, car si tu l aime et que tu leur en parle, ça devrait passer. Rien n est insurmontable, au contraire je pense que ça peux reserrer les liens...


je tients a preciser j étais lesbienne avant ma mere .....





Je plaisante

Que de jolis témoignages !! Margo, tu as un énorme courage et je suis admirative.
Pour ma part, le chemin a été long et il continue !!!!!

J'ai eu ma première expérience avec une fille (décédée accidentellement). Nous avons été ensemble 1 an. Ensuite j'ai connu des hommes. Je me rends compte avec le recul que j'ai jamais vraiment été amoureuse d'eux, je cherchais surtout de l'affection pour ne pas être seule et faire comme tout le monde.

Puis je suis revenue vers les femmes (je me sentais beaucoup plus à l'aise). J'ai vécu plusieurs expériences. Je suis tombée amoureuse d'une femme et nous avons vécu 4 ans, je l'ai quitté(e) car elle était en passe de devenir un homme. Je me suis dit à ce moment là : je pourrai jamais être heureuse, ce n'est pas possible.!!!

Après quelques mois de célibat j'ai rencontré une fille et nous sommes restées quelques temps ensemble et la vie nous a séparé.. Ce sont des choses qui arrivent...
Après le décès de mon grand-père, je me suis exilée à Paris, les mains dans les poches, j'y ai trouvé du travail et un copain, juste pour me convaincre qu'il fallait que je sois avec un homme. Je l'ai aimé, il n'étais pas du tout macho et avait quelque chose de féminin dans sa personnalité. C'est certainement cela qui me rassurait. J'ai fini par avoir la nostalgie de Toulouse et là, il n'a pas voulu me suivre. Nous nous sommes quittés. J'ai respecté son choix, il a respecté le mien.

Je me suis dit alors, que je n'étais ni homo, ni hétéro, ni bi. J'aimais l'être pour ce qu'il était et non pour son sexe. Grande erreur de ma part!!!!!

Les mois , les années ont passé, 3 aventures, une thérapie pour accepter aujourd'hui et assumer de façon entière que j'aime les femmes. Je suis donc à la recherche du bonheur auprès de la femme qui voudra partager ma vie. Construire enfin de façon sereine, trouver l'équilibre et l'harmonie. Voilà ce que je souhaite aujourd'hui et non de l'affection pour combler un manque.

Mais, je reste persuadée qu'elle est là, quelque part.... et l'avenir sera devant nous.
Comme quoi, dans la vie rien n'est figé et tout est possible, même le choix de chercher et trouver le bonheur!!!!!

aarggghll elles sont pénibles ces dames qui doutent ! Je me permets parce que je connais un peu Margo ...et que la femme de mes rêves lui ressemble beaucoup Sans ambiguité bien sur !
Je suis amoureuse d'une femme, qui a aussi un faible pour moi, mais qui a 3 gosses, un mari...et des doutes plein la tronche !
Alors je me permets de te dire Margo, ce qu'à elle je n'oserai pas dire....
Le pire pour des enfants (je parle en connaissance de cause), c'est de passer sa vie à entendre que papa ou maman n'a pas fait, n'a pas dit ci ou ça...d'être le témoin permament de disputes ! Ce qu'on souhaite pour ses parents c'est qu'ils soient heureux, et qu'ils soient ainsi capables de nous donner tout leur amour. Arrive un moment dans la vie, où l'on comprend que ses parents, ne sont pas que des parents mais qu'ils sont aussi des personnes à part entière qui ont droit à leur part de bonheur. Homme ou femme, je crois que Cahaça a raison, l’important pour eux c’est que tu sois heureuse.
Et malgré ce que tu dis, si tu as toujours été claire avec eux, sur le fait que peu importe avec qui ils choisissent de vivre, ce qui compte pour toi c’est leur bonheur.
Si tu es honnête avec eux (quand tu seras prêtes évidemment no stress , ils t’en remercieront, j’en suis sure.
Voili, voilou….un peu la bourre sur le post, mais j’avais envie de le dire.